Issus des départements de la région du Centre, ils ont reçu les 22 et 23 octobre dernier à Yaoundé, des enseignements sur les thèmes liés à la citoyenneté, la gouvernance locale et la paix.

Sélectionnés à la suite d’un appel à candidatures, une trentaine de volontaires issus uniquement de la région du Centre ont été formées les 22 et 23 octobre dernier à l’hôtel Félydac à Yaoundé sur les questions de démocratie, citoyenneté et gouvernance locale.  Selon Cyrille Bechon, directrice de Nouveaux Droits de l’Homme (NDH) Cameroun, l’un des objectifs de cet atelier régional c’est de doter le programme « Volontaire pour la démocratie et la paix » (VDP)  d’un pool de volontaires capables d’assurer le relais des activités dans la région du Centre.

Durant l’atelier de deux jours, les apprenants ont été outillés sur les modules comme le système électoral camerounais, l’arsenal juridique et institutionnel international de promotion et de protection de la démocratie,  la place des médias dans la construction et la préservation de cette paix, l’histoire et les fondamentaux, les piliers et les acteurs du processus démocratique au Cameroun. D’autres leçons transversales ont porté sur les concepts de société civile, l’enjeu de la participation citoyenne dans la gouvernance locale à l’ère de la décentralisation et l’implication des citoyens dans la transparence du processus démocratique.

L’atelier était organisé par NDH-Cameroun et ses partenaires. L’objectif du projet « Volontaire pour la démocratie et la paix Â» (VDP) est de contribuer, grâce à l’implication de la société civile, au processus de démocratisation et de promotion de la bonne gouvernance locale à travers la création dans 5 régions (Nord, Littoral, Ouest, Centre et Nord Ouest) des pools de volontaires formés et engagés dans le dialogue et la médiation sociale, le suivi de la démocratie et de la gouvernance locale. D’après ses promoteurs, ce projet voudrait, entre autres, résoudre les problèmes comme l’apathie électorale et politique caractérisée par une très faible participation au processus démocratique, la crise de confiance entre les citoyens et les hommes politiques doublée du désintérêt des citoyens aux questions de citoyenneté, de politique et de gouvernance locale et nationale. L’absence de dialogue au niveau local et national entre administrés d’une part, élus et autorités administratives d’autre part et le risque de violences post électorales sont également d’autres obstacles à éradiquer.